Le Coran, texte sacré de l’Islam, est au cœur de la foi musulmane. La question de sa transcription en lettres latines a récemment suscité un débat important parmi les érudits islamiques
Contexte Historique
En 1399 de l’Hégire, lors de la quatorzième session du conseil des grands savants à Tāءif, une lettre de l’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite à Jakarta a été examinée. Cette lettre mentionnait la présence d’un Moushaf en lettres latines en Indonésie, soulevant des questions sur l’approche appropriée à adopter face à cette situation.
Avis Juridique des Savants
Après examen, les savants ont unanimement déclaré l’interdiction de transcrire le Coran en lettres latines. Ils ont cité plusieurs versets coraniques soulignant l’importance de la langue arabe pour le Coran, dont le verset : « Ce [Coran]-ci, c’est le Seigneur de ‘Ālamīn… en une langue arabe très claire. » (Ach-Chou’ārā’ : 192-195).
Importance de la Langue Arabe pour le Coran
L’accent a été mis sur la tradition de préserver le Coran en langue arabe, suivant les pratiques des compagnons et des califes bien guidés, conformément aux enseignements du Prophète.
Conséquences de la Transcription
Les savants ont exprimé leur inquiétude quant à la modification et à l’erreur d’interprétation qui pourraient résulter de la transcription en lettres non arabes, et la nécessité de protéger l’unité et la pureté du texte coranique.
Conclusion
La décision des grands savants de maintenir la forme arabe originale du Coran reflète l’importance de la langue arabe dans la compréhension et l’appréciation du texte sacré.
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